11

Mai

2024

La Grande Motte International Regatta 2024 - Demain les médailles !

Bandeau News


La Grande Motte International Regatta 2024

Demain les médailles !

 

- Les finalistes en Nacra17 et FX révélés à l’issue d’une journée renversante
- Tita/Banti assurés d’un podium mondial en Nacra17, les Français Mourniac/Berthomieu en finale
- Trois équipages en lice pour le titre européen en FX dont les Françaises Steyaert/Picon
- Encore du suspense pour les 49er

 

Demain dimanche, on connaitra l’identité des lauréats de La Grande Motte International Regatta 2024. Les trois derniers titres internationaux importants de l’olympiade avant les JOP pour les Nacra17, les 49er et les 49erFX seront décernés à l’issue des medal race. Et si les courses sont aussi renversantes que celles disputées ce samedi en baie de Camargue, alors le spectacle sera entier ! Rendez-vous dès 13h00 sur la plage du couchant devant le Yacht Club de La Grande Motte, pour assister à ces grandes finales entre quelques-un(e)s des meilleur(e)s athlètes du monde.



 

Tita/Banti vers un 4e titre mondial en Nacra17 ?
Dans tous les sports, il y a des extra-terrestres. De ces rares champions qui planent au-dessus du lot des années durant et quelles que soient les circonstances. C’est le cas des Transalpins Ruggero Tita et son équipière Caterina Banti. Champions olympiques à Tokyo, triples champions du monde, ils attaquent en tête la medal race, demain, avec 18 points d’avance devant leur éternel concurrent britannique Gimson/Burnet. S’ils n’ont pas encore partie gagnée, ils sont certains de monter sur une des marches du podium 2024. De leur côté, Tim Mourniac et Lou Berthomieu gagnent sur le fil leur pass pour la finale, prouvant encore une fois leur capacité à être présents parmi les meilleurs.
 

En 49er FX, on connait l’identité des 10 élues (avant jury) qui participeront à la medal race demain dimanche et se battront pour le titre et le podium européen. Les quatre courses disputées samedi dans une timide brise de mer ont sacrément rebattu les cartes. Les Américaines Roble/Shea qui semblaient hier perdues pour la cause (18e) ont fait un holp up en remportant 3 des 4 régates. Elles gagnent leur ticket en finale, au détriment des Italiennes Germani/Bertuzzi. Les grandes gagnantes de la journée sont les Belges Maenhaut/Geurts qui prennent le large en tête avec 15 points d’avance sur les Françaises Sarah Steyaert et Charline Picon, toujours bien dans le match, et totalement galvanisée par leur position d’attaquantes. Pour la course au titre, il faudra également compter sur la paire britannique Black/Tidey. A noter la présence pour la première fois en finale du duo tricolore Lodavina/Compan.
 

Quel scénario pour les 49er ?
Tout n’est pas encore joué pour les 49er qui ont encore une régate à disputer demain dimanche avant que le top 10 ne soit scellé. Les actuels occupants de ce dix de der ont néanmoins pris une belle option pour la suite, à commencer par les Uruguayens Umpierre/Diz, toujours devant avec désormais 12 points d’avance sur les Anglais Peters/Sterritt. Très à l’aise dans les petits airs, les Suisses Schneiter/ de Planta ont brillé samedi et se faufilent à la 3e place, non loin des Britanniques.
 

Medal race, comment ça se passe ?
Il s’agit de la finale réunissant dans chaque série le top 10 du classement général : une seule et unique régate d’environ 30 minutes qui compte double en point.
Les trois finales auront lieu l’une après l’autre sur la même zone de course, face à la plage du Yacht Club de La Grande Motte, sous les yeux du public.
 

Programme prévisionnel des medal race (finales à 10 bateaux) :
13h00 : Nacra17 / pour le titre et le podium mondial
13h40 : 49er FX / pour le titre et le podium européen
14h30 : 49er / pour le titre et le podium européen


Classements :

Ils ont dit :

Sarah Steyaert et Charline Picon (FR), 2e en 49er FX avant jury : « Nous sommes dans une position délicate pour demain, mais je trouve ça génial parce qu'on va bosser. Ça nous prépare pour les Jeux et c'est top de se retrouver dans une situation délicate. Demain, on est dans une position sur la Medal Race où les Belges qui sont en tête avec de l'avance ne vont pas forcément nous marquer. Derrière, c'est à trois points, donc ça va nous attaquer. Donc on est un peu « le cul entre deux chaises ». C'est à nous de prendre un bon départ et d'être libres pour faire ce qu'on a envie de faire pour faire une belle manche. C'est une super situation pour vivre une finale. Franchement, on aimerait bien être dans la même position dans deux mois. On signe direct. Ça va être un bel entraînement. C'est une expérience de plus pour les Jeux. On a fait un super championnat d'Europe avec des compétitions en même temps ».


Sebastien Schneiter et Arno de Planta (SUI), 3e en 49er avant jury : « On est ici au championnat d'Europe à la Grande Motte, c'est notre dernière régate officielle avant les Jeux Olympiques. Ca se passe plutôt bien pour nous, on se bat pour les places sur le podium. On est contents de notre performance et de voir qu'on est dans le coup si proche des JO. On a eu une bonne journée avec deux très bonnes premières courses et une première place. Dans la dernière course, on a laissé quelques points. On est plutôt contents de nos performances, car dans ce genre de vents, ce n’est pas notre force. Et on a l'impression d'avoir fait une grande avancée, notre vitesse est vraiment bonne. Les Uruguayens sont très rapides ici, ce sont leurs conditions, ils ont vraiment une technique intéressante dans ces conditions. On savait qu'ils allaient être là, on savait qu'ils allaient performer et être au top. Pour les battre, je pense qu'il y a encore du travail à faire, mais on va faire tout ce qu'on peut en s’entrainant avec eux à Marseille, en apprenant, en échangeant.

James Peters et Fynn Sterritt (GBR), 2e en 49er avant jury : « C'était une journée assez stressante. C’était une vraie bataille et il fallait s'y attendre. Dans l'ensemble, nous sommes satisfaits de notre position. Ce serait bien d'être en tête, mais ces gars-là (Hernan Umpierre et Fernando Diz – URU) naviguent vraiment bien. Il y a l'équipe uruguayenne, bien sûr, c'est un championnat européen, donc ils sont en tête du championnat ouvert. Nous allons les regarder et tenter de les battre, mais il y a aussi de bons marins derrière nous. Je pense que l'équipe suisse est sur nos talons. Alors oui, nous devons continuer à faire ce que nous avons fait, c'est-à-dire un bon score. »
 
    
    

 

BONUS

Françoise Le Courtois, entraîneur de l'Équipe de France de 49er.
Elles sont encore rares en voile, mais la tendance évolue doucement : les femmes entraîneurs. Françoise Le Courtois fait partie de ce groupe restreint : c’est elle la coach de l'équipe de France de 49er, elle qui manage un groupe dont Erwan Fisher et Clément Pequin ont émergé récemment avec un titre de champion du monde en 2024. A 61 ans, elle fait partie des plus anciens du staff France, mais elle a toujours la flamme. Elle accompagnera les sélectionnés français à Marseille dans quelques semaines aux Jeux Olympiques, juste avant de raccrocher son ciré. Interview….
« Le métier se féminise de plus en plus. Pendant longtemps j’ai été la seule et surtout la seule à entraîner des hommes. Mais plus ça va, plus je vois des équipes étrangères y compris masculines mettre en place des collaborations avec des coaches féminines. Le plus souvent, ce sont d’anciennes athlètes qui entraînent, ce qui est mon cas.  J’ai d’abord été athlète en planche à voile, jusqu’en 1992, puis j’ai commencé à coacher les planchistes (jusqu’en 2014), dont Julien Bontemps pendant très longtemps (médaillé d’argent aux JO de Pékin, Champion du Monde). Il y a 10 ans, je suis passée en 49er, un support que je ne connaissais pas du tout, avec tout le challenge qui va avec, mais qui est passionnant. On a monté cette équipe de 49er ensemble : d’abord une équipe de Pôle France, puis Equipe de France Jeune et qui est devenue l'équipe de France senior avec trois équipages.
Quand je suis passée entraîneur en 1992, tout de suite propulsée dans le grand bain, j’ai eu la chance d’être accompagnée par Gérard Bossé du Pôle de La Baule, qui a été mon mentor. Il m’a donné des clefs super importantes pour coacher. J’ai basé une grande partie de mon fonctionnement sur le questionnement des athlètes, et dans l’animation d’une dynamique de groupe, dans l’accompagnement, pour les faire aller chercher toutes leurs sensations, faire émerger chez eux les solutions ou les réponses qu'ils ont au fond d’eux-mêmes. C’est comme ça qu’on fait monter un groupe en puissance et en compétence. J’ai la chance d’être entourée d'athlètes qui sont respectueux, bienveillants et très clairvoyants sur la façon dont on peut collaborer avec eux et ce qu’on peut leur apporter. C’est à nous aussi, coaches, d’être conscients de nos lacunes et d’être capables de nous entourer de personnes qui combleront cela. Et j’ai eu la chance de côtoyer des athlètes qui ont fait de beaux résultats et qui étaient aussi de belles personnes. Il ne faut pas que ça fasse peur aux filles de s’engager dans ce métier. Il y a des moments un peu contraignants lorsqu’on a de jeunes enfants (elle est mère de famille) et il faut être très organisé, bien entouré. Mais c’est un métier qui apporte tellement de satisfactions et de joie. On vit des choses extraordinaires aux côtés des athlètes ! »
 
Aude Trabach, directrice du Yacht Club de La Grande Motte et de La Grande Motte International Regatta : « Une régate de cette envergure demande une grande organisation, notamment en amont, c'est un travail énorme de l'équipe du comité directeur, du bureau et des salariés, ainsi que du Pôle Espoir qui est à côté, avec qui nous avons travaillé en collaboration. Cela crée aussi du lien avec la ville de la Grande-Motte et la région. 
Sur La Grand Motte Internationale Regatta, nous constatons que nous avons quasiment la parité tant au niveau des coureurs que dans l'organisation, et même aussi des arbitres internationaux et nationaux, puisqu'il y a deux arbitres internationaux présents dans le comité de course, qui sont des femmes, et sur l'événement dans l’organisation, il y a à peu près 70 femmes, dont 12 qui sont sur des postes clés au sein de l'organisation.
Repartir sur un autre événement comme ça, oui avec plaisir, et pourquoi pas repartir sur un gros événement international tous les ans. »

INFOS PRATIQUES : CONTACTS

Communication & Relation Presse
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